L'aigle des steppes est une espèce d'aigle qui, comme son nom l'indique, vit dans les steppes et les zones semi-désertiques de l'Asie et l'Europe. Comme tous les rapaces, il utilise une technique de vol particulière.

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Technique de vol des aigles

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L'aigle est un oiseau, qui sauf quand il décolle, utilise seulement le vol plané. Il se sert des courants ascendants pour monter. Vivant principalement en  milieu montagneux, l'aigle est souvent exposé au vent. Ainsi il a acquis des méthodes de vol capables de vaincre  ces contraintes.

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L'aigle possède un système au bout des ailes qui lui permet d'économiser de l'énergie. La "main" de l'aigle qui compte 5 doigts est modulable. En effet, face au vent, les plumes se redressent et réduisent ainsi la traînée induite. On peut observer sur la photo en fond et sur celle ci-dessous que le bout des ailes de l'oiseau est relevé.

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En observant les rapaces, les ingénieurs aéronautiques ont remarqué cette particularité au bout des ailes. Ainsi, le chercheur de la NASA Richard Whitcomb a créé en 1974 les "winglets", en français: ailerettes. Ce sont de petites ailes quasi-verticales ajoutées en extrémité de l'aile d'un avion et qui ont de nombreux avantages.

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On voit sur le schéma ci-dessus que sur une aile normale (à gauche), un gros tourbillon se forme derrière l'avion. Ce phénomène s'explique par la surpression existant sous l'aile qui fait remonter l'air sur l'extrados et, en croisant les filets d'air du haut de l'aile, forme ce vortex.

 

A l'inverse, sur l'aile de droite du schéma, on aperçoit au bout une sorte de petite aile verticale, le winglet. Ce système permet cette fois à l'air de l'intrados de rejoindre avec moins de pression l'air de l'extrados. Ainsi le tourbillon est bien moins important. L'aigle, lui possède 5 doigts comme vu précédemment et ainsi forment 5 petits tourbillons. L'aigle a donc encore un temps d'avance sur l'Homme et ces avions modernes.

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A quoi servent les winglets ?

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Ce dispositif, chez les avions, permet donc de réduire la traînée induite. Ainsi, la consommation en kérosène et l’émission de CO2  sont aussi réduits sans augmenter l'envergure de l'avion. Cela permet donc à de très gros porteurs comme l'A380 de se poser dans presque tous les aéroports et d'éviter les collisions au sol. Les aéroports internationaux n'acceptent pas les avions avec une envergure dépassant 80 mètres, les winglets sont donc indispensables à l'A380 (79.8m d'envergure).

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