Comme nous l’avons vu à travers ces trois exemples d’aéronefs, les animaux restent la source principale d’inspiration pour voler. Dans notre étude nous nous sommes limités aux ailes des avions mais le biomimétisme est plus global : le nez des avions s’inspire du bec des oiseaux, le train d’atterrissage des pattes des échassiers et le revêtement du fuselage de la peau des requins.

Aujourd’hui des chercheurs s'intéressent au vol des insectes pour l’appliquer à des nouvelles technologies telles que les nanodrones dans l’armée.

Mais bien évidemment,  le biomimétisme ne concerne pas uniquement le vol. Par exemple, on étudie fortement la soie d’araignée pour fabriquer des gilets pare-balles de très haute gamme. Ou encore on imite la peau du gecko, très collante, pour accrocher des objets aux murs. Le biomimétisme concerne aussi le monde végétal: les feuilles de lotus pour leur qualités superhydrophobes

Le monde du biomimétisme reste donc une des principales clés à nos problèmes et nous promet un avenir plein de nouveautés à condition de prendre conscience de cette richesse et de respecter la nature.